All Insights

Currently reading

Présentation des dix principales convictions d’EFG pour l’année 2024

Investment Insights

4 min read

Présentation des dix principales convictions d’EFG pour l’année 2024

Les tendances de l’inflation et le dynamisme de la croissance économique seront des facteurs clés qui façonneront les marchés en 2024. L’économie mondiale semble être en bonne voie pour effectuer un atterrissage en douceur l’année prochaine, les taux de croissance des économies émergentes et en développement devant prendre le pas sur ceux de la plupart des économies avancées.

Mozamil Afzal
Mozamil Afzal

Selon les experts en investissement d’EFG, le scénario le plus probable pour l’économie mondiale en 2024 est celui d’un atterrissage en douceur, avec une croissance du PIB d’environ 2,5 % à 3 %. EFG estime que les États-Unis devraient éviter une récession marquée et connaître une croissance plus rapide que la majorité des autres économies avancées, comme cela a pu être observé en 2023. Le schéma de croissance des différents secteurs continuera d’évoluer : Après l’augmentation des dépenses en matière de services (par exemple, dans les secteurs des loisirs, des transports et du divertissement) au cours de ces dernières années et suite à la réouverture des économies après la pandémie mondiale, l’année 2024 pourrait marquer un retour aux dépenses dans le secteur des biens physiques, entraînant une augmentation de la production mondiale de biens de consommation.

En 2024, tous les regards seront à nouveau tournés vers l’économie américaine, compte tenu de son influence sur la croissance mondiale. La productivité aux États-Unis n’a augmenté que de 1,2 % au cours de la décennie qui a précédé la pandémie. Toutefois, elle a atteint 1,175 % au troisième trimestre, ce qui équivaut à un taux annualisé de 5,2 % en 2023, ravivant ainsi les espoirs d’une renaissance de la productivité portée par la technologie. Une progression de la productivité d’environ 1,5 % par an semble réalisable. Compte tenu de la croissance démographique continue, les États-Unis devraient de ce fait enregistrer une hausse du PIB de l’ordre de 2 % par an. Les économies émergentes et en développement devraient devancer les économies avancées en 2024, bien que les experts en investissement et les économistes d’EFG prévoient que la Chine suivra un schéma de croissance plus lente, de l’ordre de 4,0 % à 4,5 % par an en moyenne.

À mesure que l’inflation mondiale reculera, l’attention des investisseurs se portera sur l’ampleur et le calendrier des baisses de taux d’intérêt appliquées par les banques centrales en 2024. Le rythme de ces réductions de taux sera essentiel pour de nombreuses classes d’actifs l’année prochaine. L’incertitude quant à l’assouplissement des politiques monétaires entraîne des risques de réinvestissement importants pour les investisseurs en titres à revenu fixe. Par conséquent, ces derniers peuvent privilégier les échéances situées dans la partie intermédiaire de la courbe afin de se protéger contre ces risques.

Baisse des taux d’intérêt, diminution des coûts de financement

La baisse des taux d’intérêt prévue en 2024 devrait s’accompagner d’une diminution des coûts de financement. Les dépenses relatives aux projets de transition énergétique pourraient ainsi repartir à la hausse, dans un contexte où les préoccupations climatiques sont de nouveau au premier plan. Les experts en investissement et les économistes d’EFG misent sur une offre accrue en matière d’obligations « vertes » et « bleues » afin de répondre à la demande croissante des investisseurs. Les perspectives pour l’année 2024 sont également bien plus positives en ce qui concerne les projets éoliens, solaires et de stockage par batteries, bien qu’ils aient été pénalisés par des coûts de financement plus élevés en raison de la hausse des taux d’intérêt en 2023 et, dans certains cas, par la fixation de garanties de prix futurs anormalement faibles.

En 2024, la sélection de titres continuera de jouer un rôle primordial et EFG s’attend à ce que les actions de petite capitalisation parviennent à surperformer les actions de grande capitalisation. Les actions de petite capitalisation ont tendance à générer des rendements plus élevés que les actions de grande capitalisation sur le long terme. Toutefois et, plus récemment, les actions de petite capitalisation ont fortement sous-performé.

L’intelligence artificielle a été le thème phare de 2023. En 2024, les économistes et les experts en investissement d’EFG pensent que la popularité florissante des médicaments destinés à la perte de poids pourrait suivre la même tendance que l’IA. Si tel est le cas, cela pourrait avoir d’importantes ramifications à l’avenir pour les secteurs de la consommation de base et de la santé. Nous pensons que certains secteurs ont été injustement pénalisés, ce qui donne naissance à des opportunités, en particulier si la nouvelle vague de médicaments amincissants suit la tendance des « régimes miracles » observée par le passé.

Le nouvel essor du secteur des entreprises japonaises

EFG s’attend à ce que les devises sous-évaluées se redressent en 2024. La tendance baissière de la valorisation du dollar américain sur ses indices de taux de change nominaux et réels n’a pas été linéaire par rapport à d’autres devises, et en particulier par rapport au yen japonais. La devise japonaise semble actuellement sous-évaluée au regard de la quasi-totalité des mesures de la parité de pouvoir d’achat et des taux de change d’équilibre. En 2024, nous prévoyons un renforcement du yen. L’abandon de la politique japonaise de taux d’intérêt à zéro, la reprise continue de l’économie japonaise et la renaissance du secteur des entreprises du pays seront les moteurs de l’appréciation de la devise.

En ce qui concerne les marchés de titres à revenu fixe, en 2024 EFG privilégiera les titres de créance d’entreprises publiques et Investment grade assortis d’échéances allant de trois à cinq ans, dans la mesure où, les échéances plus courtes ont par le passé offert une protection contre le risque de réinvestissement associé à la baisse des taux d’intérêt à court terme. Les obligations indexées sur l’inflation semblent attractives en raison du rendement réel élevé qu’elles génèrent actuellement et du fait qu’elles n’intègrent pas déjà des perspectives d’inflation trop élevées. Les obligations convertibles sélectionnées continuent de fournir une certaine sécurité découlant de l’exposition aux titres à revenu fixe et du potentiel de hausse des actions de petite capitalisation.

Les gouvernements du monde entier sont confrontés à d’importants déficits budgétaires et à des niveaux d’endettement élevés. Les conservateurs fiscaux soulignent la nécessité de réduire les dépenses publiques ou d’augmenter les impôts, les budgets non financés étant susceptibles d’être pris d’assaut par les garde-fous du marché obligataire, comme le Royaume-Uni l’a découvert fin 2022. Ce défi pourrait devenir encore plus important en 2024 avec les élections à venir aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Inde et dans bien d’autres pays.

Moz Afzal, Directeur des investissements mondiaux chez EFG : « 2024 devrait être une année intéressante, où de nombreuses tendances, telles que la hausse des taux d’intérêt, prendront fin. Le rythme d’un tel assouplissement déterminera la trajectoire que les marchés financiers emprunteront. Outre les élections, les difficultés pesant sur les finances publiques, la démographie ainsi que les tendances thématiques de l’intelligence artificielle et des médicaments amincissants, 2024 sera sans aucun doute une année riche en défis et en opportunités. »

Présentation des dix principales convictions d’EFG pour l’année 2024 :

  1. L’économie mondiale en voie vers un atterrissage en douceur : notre scénario le plus vraisemblable est celui d’un atterrissage en douceur pour l’économie mondiale en 2024. La croissance économique mondiale devrait se situer entre 2,5 % et 3 %, les économies émergentes et en développement progressant à un rythme plus rapide que les économies avancées.
  2. Productivité accrue : en 2024, la productivité américaine pourrait connaître un nouvel essor porté par la technologie. L’IA pourrait stimuler la productivité de la main-d’œuvre, ce qui, selon nous, associé à la croissance démographique, permettrait de maintenir une croissance du PIB d’environ 2 % par an aux États-Unis.
  3. Fragilité des finances publiques : les gouvernements du monde entier accusent d’importants déficits budgétaires et des niveaux d’endettement élevés. Ce problème touche particulièrement les États-Unis, où il existe un déséquilibre structurel entre les recettes et les dépenses, qui se maintiendra en 2024.
  4. Troubles politiques : plus de la moitié de la population mondiale vit dans des pays qui organiseront des élections nationales en 2024. Les élections aux États-Unis, avec le possible retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, sont celles qui susciteront le plus d’attention et sont susceptibles d’entraîner les conséquences les plus importantes.
  5. La démographie, un facteur déterminant : on dit souvent que la démographie est un facteur déterminant. Pour toute économie, la taille de sa population, sa répartition par âge et le nombre de personnes actives sont les principaux catalyseurs du progrès économique et des forces déflationnistes.
  6. Médicaments amincissants et consommation de base : la popularité des médicaments destinés à la perte de poids pourrait exploser en 2024. Le potentiel de ce marché est immense, mais son impact sur le secteur de la consommation de base a été exagéré.
  7. Transition vers les énergies propres : la transition des énergies fossiles vers les énergies propres reste un objectif de premier ordre, bien que les progrès aient stagné en 2023. Nous pensons que les avancées dans ce domaine connaîtront un nouvel essor en 2024.
  8. Redressement des devises sous-évaluées : la tendance haussière à long terme de la valorisation du dollar américain sur ses indices de taux de change nominaux et réels s’est achevée vers la fin 2022. Nous estimons que les devises sous-évaluées, y compris le yen, se redresseront en 2024.
  9. Opportunités sur les marchés des obligations : des opportunités prometteuses s’offrent à nous sur les marchés obligataires pour 2024 : des titres de créance d’entreprises publiques et Investment grade avec des échéances comprises entre trois et cinq ans, des obligations indexées sur l’inflation et une sélection d’obligations convertibles.
  10. Actions de petite capitalisation en premier plan : historiquement, les actions de petite capitalisation ont eu tendance à générer des rendements plus élevés que les actions de grande capitalisation sur le long terme. Selon nous, cette tendance devrait se réaffirmer.

Download EFG’s Outlook 2024 publication

Obligatoire

Obligatoire

Obligatoire

Obligatoire

Obligatoire

Obligatoire

Obligatoire

Obligatoire